Le cabinet de conseil en finance Selenis souligne que « contrairement à l'opinion publique généralement répandue, les acteurs des services financiers se sont engagés depuis longtemps dans une démarche RSE, mais souvent de manière parcellaire et discontinue, selon la sensibilité du dirigeant et les priorités budgétaires, sans ligne directrice clairement affirmée. Bref, sans en faire un axe majeur de leur développement, contrairement à la préconisation de Selenis.

Entretien avec Olivier Arroua, Associé Selenis "Les entreprises n'ont pas hésité à lâcher du lest" : Dans un contexte économique difficile, les compagnies d'assurance ont besoin de remobiliser les troupes. L'environnement est désormais devenu beaucoup plus stressant et oppressant pour leurs collaborateurs. Aussi, pour apaiser le climat social, n'ont-elles pas hésité cette année à lâcher du lest, en concédant quelques augmentations significatives.»

Confrontés à une grave crise financière qui commence à se propager à l'économie réelle, les dirigeants des (grandes) entreprises sont face à un choix cornélien: sauver les résultats et les dividendes à court terme ou investir pour préparer une sortie de crise par le haut.

Pour conquérir de nouveaux clients et renforcer la productivité commerciale des agences, les banquiers cherchent à maîtriser la relation commerciale en focalisant l’action de leurs équipes sur les tâches les plus rémunératrices, à accroître leur part client en diversifiant largement leur offre, et à rendre autonomes les clients pour leurs opérations courantes.

La crise financière a renforce les exigences des clients et collaborateurs des banques en matière de responsabilité sociale et environnementale (RSE). Longtemps gadget marketing, le sujet s'invite au cœur de la stratégie des institutions de crédit.

Les acteurs du secteur ont tous initié des politiques de diversification de leurs profils de recrutement, mais leur démarche ne profite encore qu'aux postes les moins élevés.

Partis avec une longueur de retard, les pôles assurances des établissements bancaires sont aujourd'hui en tête dans la course aux contrats obsèques. Un marché qui, pour eux, constitue un relais de croissance.

Face à l’ouverture d’agences et des offres bancaires complètes chez les acteurs historiques, un espace s’ouvre pour des spécialistes du courtage. Pour stimuler l’adhésion des consommateurs, chacun soigne son image et adapte son offre.